Les accidents de ski : un risque majeur pour les vacanciers

Chaque année depuis 1992, l’association des Médecins de Montagne publie les données relatives aux accidents traumatiques. Pour la saison 2022, plus de 122 000 blessés ont été enregistrés, un chiffre en baisse, mais toujours élevés.

4,4 % des blessures entraînent une hospitalisation immédiate

Comparés à d’autres disciplines, les sports d’hiver s’accompagnent d’un risque de chute plus élevé. En plus des blessures occasionnées, ces accidents peuvent engendrer des frais inattendus durant les vacances.

Il est donc crucial de vérifier que la couverture de la mutuelle prend en charge les activités de montagne pour prétendre à une indemnisation. Il faut par ailleurs savoir que les parcours hors-piste sont bien moins assurés.

Lorsque survient un accident, les médecins de montagne évaluent la situation et, dans certains cas, décident d’un transfert immédiat à l’hôpital.

Sur la saison 2022, 4,4 % des blessures se sont soldées par une hospitalisation directe, dont 2,8 % ont nécessité l’intervention d’un hélicoptère médicalisé. Ce chiffre est en légère baisse par rapport aux dix dernières années, où le taux dépassait les 5 %.

Toutes disciplines confondues, les entorses sont les blessures les plus fréquentes. Dans 17 % des cas, c’est le ligament croisé antérieur qui est touché. La fracture du poignet arrive en deuxième position avec 6,8 % des blessures recensées.

Les précautions d’usage permettent de réduire les risques de blessures

Les collisions sur les pistes enneigées, qui sont à l’origine d’un accident sur dix, peuvent être évitées en suivant les consignes des animateurs et des responsables.

En outre, avant de partir au ski, une préparation physique est essentielle pour renforcer les cuisses et le système cardiovasculaire. La pratique d’activités comme la marche rapide, la course à pied ou le vélo est vivement encouragée pour minimiser les défaillances liées à la fatigue.

Sur les pistes, il est crucial de vérifier les fixations et de demander conseil à un encadreur pour effectuer les réglages corrects. Le port d’un casque adapté aux sports d’hiver est également obligatoire. Il faut s’assurer que les accessoires fixés dessus, comme certaines fixations de caméras d’action, ne contreviennent pas aux règles de sécurité et ne risquent pas d’aggraver les traumatismes crâniens.

À retenir

• Plus de 4 % des accidents aux sports d’hiver se concluent par une hospitalisation immédiate.
• 17 % des traumatismes affectent le ligament croisé antérieur.
• Une meilleure préparation des vacanciers au ski permet de réduire les risques de blessures.