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Publié le 01 mars 2024

Dans sa projection, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce qu’environ 35 millions de cas de cancer seront nouvellement détectés d’ici l’horizon 2050. En France, ce sont près de quatre millions de personnes qui vivent aujourd’hui avec ce type de maladie. Plusieurs axes de recherche sont explorés dans le but d’améliorer le diagnostic et le taux de survie.

Cancer : un problème majeur de santé publique

Le cancer a un coût humain et financier considérable. Plus de 150 000 décès par an sont ainsi recensés. Le montant des prises en charge des affections s’élève à plus de 18 milliards d’euros par an, dont une grande partie est supportée par l’Assurance Maladie, et dans une moindre mesure les organismes d’assurance santé.

Une meilleure détection et un traitement précoce permettent de réduire ces coûts, d’où le rôle majeur des recherches. Parallèlement, les campagnes de prévention sont essentielles, car 40 % des cancers sont induits par des causes évitables : tabagisme, alcoolisme, sédentarité…

Les recherches ont permis de mieux comprendre la maladie

En plus des recherches sur les traitements du cancer, il est indispensable de comprendre son fonctionnement pour mieux le soigner.

Ainsi, les scientifiques étudient aujourd’hui le mécanisme de vieillissement du corps, car la grande majorité des cas détectés concernent les personnes âgées de plus de 55 ans.

L’objectif à long terme est alors de ralentir le processus afin de réduire les risques.

L’imagerie médicale évolue également. Le scanner bas débit améliore ainsi la détection précoce du cancer du poumon. Dans les pays nordiques, le traitement des données médicales bénéficie de l’apport de l’intelligence artificielle. Désormais, les chercheurs disposent d’un algorithme qui prédit les risques d’un cancer du pancréas.

Des traitements plus efficaces et mieux ciblés

La chimiothérapie constitue actuellement le principal traitement de la majorité des cancers. Néanmoins, cette méthode est particulièrement invasive et occasionne de multiples effets secondaires. Avec les nouveaux traitements monoclonaux ou l’immunothérapie, l’action des médicaments est plus ciblée. Parallèlement, de nombreux vaccins se développent pour prévenir l’apparition de certains cancers, comme le vaccin HPV qui lutte contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus, ou encore le vaccin contre l’hépatite B qui réduit le risque du cancer du foie.

À retenir

  • Les recherches actuelles pour la lutte contre le cancer ont pour objectif d’améliorer la détection et l’efficacité des traitements.
  • Une bonne compréhension de la maladie est essentielle.
  • De nouveaux procédés augmentent le taux de réussite des protocoles adoptés.
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