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Publié le 29 février 2024

En France, la natalité en berne et l’augmentation de l’infertilité font craindre un déséquilibre démographique. Le président de la République a même évoqué un « réarmement démographique », mais avant tout, il est crucial d’analyser la situation de la fertilité chez les Français.

Une étude récente de l’Ined révèle un fait surprenant : la fécondité des hommes reste supérieure à celle des femmes, malgré une baisse notable de la concentration en spermatozoïdes observée ces 30 dernières années.

Des disparités dans les parcours de fécondité

En 2021, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) révèle des différences entre les sexes : 1,87 enfant par homme en moyenne contre 1,84 par femme.

Sur la tranche d’âge 18-50 ans, les taux de fécondité des hommes et des femmes se confondent depuis 2014. Mais sur l’ensemble de la période fertile (18-60 ans pour les hommes et 15-50 ans pour les femmes), la fécondité masculine dépasse celle des femmes depuis 2010.

Des facteurs biologiques et sociaux expliquent ces disparités. Les hommes repoussent de plus en plus la paternité, tandis que les femmes rencontrent des difficultés de fertilité à l’approche de la quarantaine.

À ce propos, certains organismes de complémentaire santé pour famille proposent des garanties destinées à couvrir le coût des traitements de fertilité.

Même entre 18 et 50 ans, les profils de fécondité diffèrent. L’écart moyen d’âge à la naissance du premier enfant est d’environ 3 ans entre les hommes et les femmes. Celui-ci est influencé par la différence d’âge au moment de la mise en couple.

Un allongement du calendrier des naissances

Depuis vingt ans, une tendance s’affirme : les hommes et les femmes repoussent de plus en plus l’âge de la parentalité. Ce choix se traduit d’abord par une baisse de l’indicateur de fécondité, comme observé dans les années 1970 et 1980.

Mais ensuite, une hausse survient : les naissances ont lieu plus tard dans la vie, mais leur nombre global reste stable. Cette évolution, amorcée dans les années 1990, se poursuit depuis 2010. Les conséquences à long terme de ce changement dans le calendrier de reproduction des couples restent incertaines.

Pour la génération née en 1961, le taux de fécondité est de 1,96 enfant par homme et 2,09 enfants par femme. Cependant, l’écart entre les sexes tend à se réduire pour les générations suivantes. Les projections futures nous diront si les hommes nés au début des années 1970 auront une descendance comparable, voire supérieure, à celle des femmes de leur génération.

À retenir

  • Une récente étude de l’Ined révèle que la fécondité masculine est désormais supérieure à la fécondité féminine, et ce pour des raisons à la fois biologiques et sociales.
  • Au cours des vingt dernières années, l’âge moyen à la parentalité n’a cessé de reculer.
  • Ce phénomène a entraîné un étalement du calendrier de la fécondité et une diminution du nombre de naissances.
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