Autrefois considérée comme une zoonose, la variole du singe, également appelée Mpox, se transmet aujourd’hui plus facilement à cause de l’émergence d’une nouvelle souche. Cette évolution est à l’origine la recrudescence de la maladie en Afrique. Un premier cas lié à cette variante appelée clade 1b a été détecté en Suède.
Pas de risque de pandémie comme la Covid selon l’OMS
Avec plus de 18 000 malades identifiés en Afrique et un premier cas avéré en Suède, la propagation actuelle de la variole du singe (souche clade 1b) laisse craindre une autre pandémie. Néanmoins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à rassurer en déclarant qu’ il ne s’agit pas d’une nouvelle Covid.Cela n’a pas empêché l’organisme onusien de déclencher son niveau d’alerte le plus élevé pour inciter les autorités publiques à travers le monde à prendre les mesures nécessaires.
Un plus grande risque avec la souche clade 1b
La souche la plus contagieuse, le variant clade 1b, n’a pas encore été détectée en France. Néanmoins, la découverte d’une première infection en Europe laisse augurer une prochaine propagation dans tout le Vieux Continent. Malgré la menace, les autorités sanitaires européennes tardent à apporter une réponse coordonnée. En France, 232 sites de vaccination ont été ouverts pour faire face au risque. Leur coût est pris en charge par l’Assurance maladie et les organismes de mutuelle santé. L’État français a par ailleurs fait don de 100,00 doses aux régions les plus touchées en Afrique. En Belgique, le gouvernement a jugé que le vaccin préventif n’est pas encore nécessaire.
Mpox : mode de transmission, symptômes et risques
À l’origine, la variole du singe est une maladie qui se transmettait de l’animal à l’Homme, c’est-à-dire une zoonose.
Avec les nouvelles variantes, la transmission d’un humain à l’autre s’est accélérée par contact direct avec les fluides corporels et les muqueuses, mais aussi à travers les lésions.
Après contamination, la variole du singe se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et surtout des éruptions cutanées vésiculeuses. De l’incubation à la guérison (disparition des croûtes), il se passe généralement deux à quatre semaines.
Les cas de décès sont rares, mais possibles, notamment à la suite d’une surinfection des vésicules ou d’une pneumopathie. Les enfants et les adolescents de moins de 15 ans sont les plus à risque.
À retenir
- Le premier cas de Mpox de variant clade 1b a été détecté en Suède.
- Cette variante est plus contagieuse.
- Il n’y a pas de similarité avec la pandémie de Covid-19 selon l’OMS.
- Les jeunes jusqu’à 15 ans constituent la population la plus à risque.
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