Les instances sanitaires de l’Hexagone doivent actuellement faire face à une situation qui commence à devenir préoccupante. La Haute Autorité de Santé (HAS) tire la sonnette d’alarme avec la recrudescence du nombre de cas de coqueluche et les décès liés à cette maladie depuis le début de l’année. Pour cette institution, la vaccination demeure la solution de prévention à privilégier.
L’épidémie de coqueluche met les autorités sanitaires sur le qui-vive
La coqueluche est une maladie qui n’a pas totalement disparu, mais qui n’a plus beaucoup fait parler d’elle pendant plusieurs décennies. Depuis quelques mois cependant, elle constitue un sujet de préoccupation des instances sanitaires et du milieu médical en Europe, y compris en France. Le dernier pic épidémique avait eu lieu en 2017. La hausse du nombre de cas, mais surtout les 17 décès, dont 12 bébés, de cette année a conduit la HAS à recommander la prudence pour éviter d’accroître le nombre de victimes.
Cette affection qui touche les voies respiratoires peut être fatale pour les individus dont le système immunitaire est faible ou défaillant. De plus, elle se transmet rapidement, ce qui la rend encore plus dangereuse. Le dépistage et le traitement sont en principe pris en charge par les organismes d’assurance santé des patients.
Mieux protéger les bébés avec la vaccination
La coqueluche se soigne généralement avec des antibiotiques et du repos. Compte tenu du haut degré de contagiosité de cette pathologie, les malades peuvent être mis en quarantaine. La vague actuelle touche essentiellement les nourrissons parmi lesquels elle a déjà fait 12 petites victimes depuis le début de l’année. C’est la raison pour laquelle la HAS souhaite concentrer ses efforts de prévention sur cette catégorie de population trop faible pour contrer efficacement la maladie.
Toutes les personnes qui sont dans l’entourage proche des bébés de moins de 7 mois sont ainsi invitées à se faire vacciner contre la coqueluche ou à procéder à un rappel.
Outre les membres de la famille, les professionnels de la santé et de la petite enfance recevront aussi leur dose. Par ailleurs, la vaccination des futures mères pendant leur grossesse pourra également limiter les risques pour leur nouveau-né de contracter la coqueluche.
À retenir
- La coqueluche a provoqué plus d’une quinzaine de décès en France depuis janvier.
- La Haute Autorité de Santé souhaite que tous les individus qui sont amenés à côtoyer des bébés se fassent vacciner.
- La vaccination de la mère pendant la gestation permet de protéger son enfant pendant ses premiers mois.
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