Le compte-rendu parlementaire concernant la santé mentale des moins de 18 ans recommande une refonte du système actuellement en place. L’objectif est notamment d’offrir aux patients et à leurs familles un accompagnement adapté à leurs besoins. Outre les soins, l’organisation de la prise en charge et la révision du budget alloué à psychiatrie pédiatrique sont soulevées dans ce rapport.
À retenir
- Le secteur de la santé mentale des enfants et des jeunes de moins de 18 ans a besoin d’une réforme d’après le compte-rendu d’une mission d’information parlementaire axée sur le sujet.
- Le rapport met l’accent sur la nécessité de l’amélioration des soins et des dispositifs de prise en charge des patients en pédopsychiatrie, à travers une cinquantaine de recommandations.
Une offre qui ne correspond pas aux besoins
Le rapport d’une étude relative la santé mentale des moins de 18 ans de la Délégation aux Droits des Enfants de l’Assemblée nationale a mis en évidence un décalage important entre l’offre de soins existante et l’augmentation constante des besoins dans le domaine de la psychiatrie pédiatrique.
La mission d’information a été réalisée sur un semestre auprès des différents acteurs concernés, notamment des professionnels de la santé. Elle a permis de constater le manque de spécialistes dans cette discipline délicate, mais aussi l’insuffisance de ressources pour une prise en charge adéquate des patients au sein des structures médicales. L’inégalité de l’accès aux soins psychiatriques sur le territoire vient s’ajouter à ces problématiques.
La nécessité de réviser l’organisation des soins en profondeur
Le rapport recommande en premier lieu un renforcement des dispositifs et des modalités de prise en charge des troubles mentaux chez les enfants et les jeunes. Les mesures à envisager doivent impliquer aussi bien les soignants (généralistes et spécialistes en psychiatrie et en psychologie infantile) que les centres médico-psychologiques.
Il s’agira également de fonder des structures dédiées à gestion des crises qui travailleront de manière conjointe avec les urgences pédiatriques et aux hôpitaux psychiatriques. Par ailleurs, les autres acteurs dans les domaines sanitaire, social médico-social et éducatif doivent pouvoir et savoir mettre leurs efforts en commun pour une prise en charge optimale des patients et création de stratégies de prévention adaptées.
Remédier à l’insuffisance budgétaire, un autre impératif
Malgré le remboursement des consultations et des traitements par l’Assurance maladie et la mutuelle à laquelle est affilié le patient, les soins pour les troubles psychiatriques coûtent cher. Mais le secteur de la santé mentale infantile souffre également d’un manque de financement. Le rapport préconise d’ailleurs un réajustement du prix de la consultation en pédopsychiatrie.
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