Le médicament anti-Alzheimer développé par les laboratoires Eisai et Biogen, connu sous la désignation de Leqembi, n’a pas convaincu la HAS (Haute Autorité de Santé). Selon le président de la commission Transparence de cet organisme public, ce nouveau traitement présente moins de bénéfices que d’effets secondaires.
À retenir
- Le Léqembi ne devrait pas bénéficier du dispositif « accès précoce » en France, selon l’avis de la HAS.
- Selon un haut responsable de l’autorité sanitaire, ce médicament présente des effets indésirables graves, et son efficacité se révèle limitée.
Des effets graves pour certains patients
Le Leqembi commercialisé par les laboratoires Biogen et Eisai fait partie des médicaments ciblant les plaques amyloïdes qui se forment dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Autorisé par Bruxelles depuis la mi-avril, ce nouveau traitement n’a pas reçu l’approbation du HAS en raison des dangers potentiels qu’il présente pour les patients, notamment des œdèmes et des hémorragies cérébraux.
Cet avis de l’autorité sanitaire concerne l’accès précoce, lequel permet de recevoir un remboursement total du prix d’achat indiqué par le fabricant. Le Lecanemab, tout comme le Donénamab (Kinsula) développé par Eli Lilly, ne bénéficiera donc pas de ce dispositif.
Or, le Léqembi, déjà disponible dans plusieurs pays, n’est pas à la portée de tous les budgets. En effet, le traitement coûte environ 24 000 euros par an, et les Français devront encore patienter et espérer un changement d’avis du HAS d’ici la fin de l’année 2025. La demande de remboursement classique est actuellement en examen, et l’autorité pourrait donner son feu vert en novembre prochain.
Une prise en charge limitée des coûts de traitement de l’Alzheimer
Pour rappel, les personnes souffrant d’Alzheimer ont droit à des traitements non médicamenteux visant à maintenir ses aptitudes psychiques et physiques, pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale (sur la base des tarifs fixés par l’Assurance maladie).
Afin de réduire les symptômes, certains patients se voient prescrire certains traitements, mais il dont l’efficacité reste limitée, alors que des effets indésirables graves ont été observés. Cette contradiction explique l’arrêt de leur remboursement par l’Assurance maladie depuis 2018.
Pour sa part, la mutuelle santé de la personne s’acquitte des soins annexes (à domicile ou à l’hôpital), et des dépassements d’honoraires. Les malades ont par conséquent intérêt à choisir une complémentaire santé suffisamment couvrante pour les dépenses supplémentaires liées ou non à cette pathologie.
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